Ah ! Que Dominique était beau, ce samedi, en fichu à fleurs et tablier en plastique transparent, tenue qu'il avait choisie pour cette demie-journée de nettoyage.
Si j'avais été à l'heure, j'aurais pu voir arriver chacun des 20 participants, portant qui un seau, qui un balai, un aspirateur ou un escabeau.
Et la machine s'est mise en route :
Gaby debout sur son escabeau, lequel est juché sur chaque billard l'un après l'autre (avec protection de bois épais !) nettoie les luminaires, Daniel et l'un de nos tous derniers arrivants, Jean-Charles, philosophent en frottant une à une les taches de craie bleue laissées par les queues quand on les laisse (se)reposer contre les murs, imités par Jean-Claude qui regrette que nous ne puissions remplacer la tête de loup que nous avons oubliée par celle d'un des nôtres ; Abdallah, tourne-vis et truc électrique en main, bricole les prises de courant des billards, exhibant un postérieur que plusieurs d'entre nous ont été tentés de botter (l'essentiel, c'est de résister à ses pulsions) ; Etienne s'affaire dans le bureau, en écoutant d'une oreille un peu étonnée les éternelles discussions-chamailleries de Georges et Jean Claude, tous les deux en grande forme ; et Dominique, l'oeil humide d'un bonheur à peine contenu, organise tout cela entre deux coups de rabeau, il est partout, range ceci, aide à cela, enchaîne les actions et entraîne les masses laborieuses.
Le spectacle n'est pas seulement dans la salle, mais aussi dans le club à housse : Yves, toujours en charge de la buvette, s'est adjoint un autre Olivier que votre secrétaire, et ils ont entièrement vidé frigo et réserve, qu'ils nettoient à fond, avant d'attaquer la vaisselle.
Gilles, impréssionné par leur faconde et gagné par leur énergie, nettoie les murs côté courts.
Mais dans ce cirque, le plus grand, le plus beau, le plus impressionnant des numéros est celui d'Olivier (toujours pas le secrétaire) et son fils Valentin, qui se sont donné pour mission de laver TOUTES les vitres, ce qu'ils ont fait en 3 heures, 3 bidons de produits, 3 bières chacun, avec un tel résultat que nous l'avons immortalisé en le photographiant, VOIR LIEN CI-DESSOUS.
Nous avons terminé vers 13 heures, fatigués mais "heureux et fiers de ressentir le sentiment du devoir accompli", et Claudie en arrivant a pensé que Yohann avait tout fait tout seul, lui qui était encore en train de lessiver le sol quand nous avions jeté l'éponge.
Souhaitons que l'an prochain, l'équipe B s'amuse autant !
Voici quelques photos probantes.